A Bittersweet LifeDe : Jee-woon Kim
Avec : Byung-hun Lee, Mina Shin, Young-chul Kim, Jeong-min Hwang, Ku Jin, Hae-gon Kim, Roe-ha Kim, Gi-yeong Lee
Critique à chaud par Gam
Seon-woon est le gérant d'un hôtel, sous la coupole de la pègre.
Kang, le parrain local, le considère comme son bras droit et lui confie une mission privé. Il soupçonne sa jeune amie Heesoo, de voir quelqu'un d'autre.
Kang demande à Seon-woon de la surveiller pendant son absence. Seon-woon va vite apprendre que son patron voyait juste. Ne pouvant pas se résoudre à liquider les 2 jeunes amants. il leur propose de ne plus se revoir. Ce sera le prix pour avoir la vie sauve, et la première erreur de Seon-woon... Il va me valloir du temps avant de dire quelque chose de ce film. Je me suis pris une belle claque. Old Boy me parait soudainement fade...
Le talent de Jee-woon Kim fait à nouveau mouche depuis son "A Tales of two sisters". Le soins est apporté au moindre petit détails, rien n'est laissé au hasard. Jee-woon Kim, tout comme un peintre devant sa toile, nous donne par petite touche, nous expose ses éléments.
On réalise à quel point que son premier opus n'était pas un coup d'essai, mais réalisé avec un talent et une maestria incroyable, on retrouve ici son sens parfait du cadrage, du découpage, du montage et de la recherche des lumière. Le choix et la direction d'acteur atteint aussi un très haut niveau. On vit pratiquement le parcour de Seon-woon totalement habité par l'acteur Byung-hun Lee déjà remarqué dans Joint Security Area et dans Three.
A Bittersweet Life est un hommage aux polar noir des années 60 et 70 que même un Peckinpah ne renierait pas pour sa violence graphique. Oui, le film est ultra violent, brutal à l'extrème et sans la moindre concession.
Ceci pour mieux nous interpeller quand le réel fond du film nous prend au fond de nous. Un fond d'une telle sensibilité que l'on en ressent des frissons.
A Bittersweet Life nous dépeint la vie de patron d'hotel qui au moindre problème n'hesite pas à donner le coup de grâce pour ce débarasser de ceux qui le gêne. Il est donc dur, sans âma.
Hors il va découvrir par le bias d'une jeune fille, ce qui se cache au fond de lui, ce n'est pas l'amour, mais une paix intérieur. Ce calme appaisant que tout le monde aspire dans sa vie.
Ce petit bout de paix va le mener à des erreurs et vers un espoir, une paix qui n'était qu'une rêve.
On peut affirmé que nous avons droit à un chef-d'oeuvre. Monsieur Park Chan Wok à une concurrent de taille.
The Hills Have EyesDe : Alexandre Aja
Avec : Michael Bailey Smith, Kathleen Quinlan, Dan Byrd, Aaron Stanford, Vinessa Shaw, Emilie De Ravin, Tom Bower, Billy Drago
Critique à chaud par Gam
Premièrement oui, l'original était plus malsain, parceque moins explicite dans sa violence. Le manque de moyen de Craven l'avait sans doute poussé à recherché plus loin dans les idées.
Ce qui m'amène à ma première déception, déjà annoncé avant d'avoir vu le film. Aja, tu nous ponds une oeuvre originale et sans gugus dérrière ton dos, et ce quand tu veux. Ce n'est pas le film qui me déçoit mais cette fichue industrie.
En fait l'ombre de Craven pèse durant tout le film, même aux montage, refait pour éviter une classification R (+17) aux USA?
Par contre ce qui est drôle c'est de comparer Rob Zombie très libre et Aja pas libre. Ben le second enterre 6 pieds sous terre le premier.
Mouais, Craven n'aime pas les cartes de l'originalité, il pousse Aja à le copier mais en poussant l'horreur plus loin, dommage.
Moi j'aurais bien aimé qu'il innove, qu'il ait son point de vu et pas celui de l'autre. On s'en fout on le connait déjà.
Alors durant presque 1 heure, c'est un peu l'ennui, il ne se passe pas grand chose. Il prend trop de temps à developper des personnages peu attachants qui vont de toute façon mourir. De plus, ça manque de caractère visuel, d'une identité visuelle. On voit bien que Craven cherche avant tout un large public. Mais...
Mais quand Aja reprend son malain plaisir à faire pisser le sang, là ça devient carrément joussif, même si on a droit à des côté un peu droit héroïque, on le pardonne, et on en redemande.
Oui ça gicle dans tout les sens. Sans être réellement gore, Aja réussit à concillier le côté market imposé par Craven et à ne pas se foutre de la gueule de son public, il lui donne clairement ce qu'on attend de lui, on ne peut que le féliciter et le remercier.
Voilà, j'espère que l'on va enfin retrouver Aja, dans une oeuvre ou il n'aura pas les mains et les pieds liés.