WildernessDe : Michael J. Bassett
Avec : Sean Pertwee, Alex Reid, Tobey Kebbell, Stephen Wight
Critique à chaud par Gam
Suite au suicide d'un des leur. Un groupe de 7 mineurs en détention sont expédiés sur une île, pour leur redonner le goûts de l'entraide et de la survie. Une sorte de camp scout à la dure.
Seulement, il vont apprendre à leur dépend, qu'il y a quelque chose dans les bois. Qui va très vite leur transformer leur séjour camp de survie... en camp de mort...
Génial, le survival, n'est pas mort. Michael J. Bassett nous plonge dans une course folle à la survie, ou le pire prédateur de l'homme n'est pas toujours celui qu'on croit.
Wilderness est moins sanglant que Dead Watch, le précédent opus de Michael J. Bassett, mais, il nous offre par la même occasion la scène la plus gore que j'ai vu à ce jour dans cette édition du BIFFF 2006. Ame sensible dehors. C'est violent, cru et trash. Oui ça fait mal, parce que c'est très proche de nous.
Le seul bémol, un début qui tarde un peu à venir et une fin un poil trop tiré en longueur qui méritait un plus grand condensé. Ceci afin de la rendre plus percutante, plus violente. Oui on en redemande...
ShutterDe : Parkpoom Wongpoom & Banjong Pisanthanakun
Avec :Ananda Everingham, Natthaweeranuch Thongmee, Achita Sikamana
Critique à chaud par Gam
En sortant d'une belle nuit d'ivresse. Jane et Taun, un jeune couple de Bangkok, renverse une jeune fille. Celle-ci vient se fracasser sur leur pare-brise.
Commence pour eux un véritable enfer. La jeune fille les suit partout : dans les cauchemars de Jane, sur toutes les photos de Tun, mais aussi auprès de leurs amis, qu'elle élimine l'un après l'autre. Mais pourquoi tant de haine ?...
Shutter arrive trop tard. On est gavé de Ring, Dark Water et de The Eye. La sauce ne marche plus du tout et de plus il sombre dans le cliché bien lourd et téléphoner. Je m'attendais à un renouveau venant de la Thaillande.
Il n'en est rien. Je ne sais pas si la Thaillande partage les mêmes traditions Japonaises, mais j'en doute. Jeune filles blême, cheveux long, la flotte et j'en passe.
Shutter, joue trop dans le "Bouhhhh je suis là, t'as peur" à répétition. Balaguero, l'a bien compris avec Fragile, la surenchère ne fonctionne pas dans ce genre de film.
Ce qui sauve Shutter du nauvrage, c'est le fond de son scénario, il nous mêne un peu en bâteau, et la conclusion est pas mal, même si elle est un peu grand-guignolesque.
Il est grand temps que l'Asie passe à autre chose du côté horreur...