Sangore Admin
Nombre de messages : 3341 Age : 41 Localisation : Belgique Date d'inscription : 14/03/2006
| Sujet: La Ferme de la terreur Sam 14 Fév - 23:48 | |
| La Ferme de la terreur (Deadly Blessing) Réalisateur : Wes Craven Avec: Maren Jensen, Sharon Stone, Susan Buckner, Jeff East, Colleen Riley, Michael Berryman Pays: USA Année : 1981 Synopsis : A la suite de la morte suspecte de son mari, Martha Schmidt devient témoin de phénomènes de plus en plus inexpliqués et effrayants. Il est vrai qu'à proximité de chez elle s'est installée une étrange communauté religieuse: les Hittites. Ces derniers vivent en autarcie et refusent toute technologie moderne car ils y voient à la place des manifestations du Démon.Mon avis : Un Wes Craven mineur qui ne vaut qui ne vaut le coup d'oeil que pour quelques scènes-clés et pour son casting. Sharon Stone y a son premier vrai rôle au cinéma, elle est toute jeune ... Dommage que la fameuse scène du bain ne soit pas avec elle ... Michael Berryman, le freak de La Colline a des yeux (l'original), promène à nouveau son physique unique dans une réalisation de Wes Craven. Il campe ici l'un des fils d'un vieil Hittites, fils attardé qui a la fâcheuse habitude de rôder là où il ne devrait pas … Parmi les scènes intéressantes, on se souviendra surtout de celle où l’un des personnages féminins principaux prend un bain pendant qu’un serpent se glisse lentement vers elle, ce qui nous vaut une scène érotique bienvenue, mais surtout, elle s’impose à notre esprit parce qu’elle préfigure la célèbre scène des Griffes de la nuit où Freddy joue aux « Dents de la mer » dans la baignoire de Nancy. De plus, cette scène a une importance particulière pour moi : découvrant seulement maintenant ce film, j’ai enfin identifié cette fameuse scène qui m’avait marquée lorsque j’étais gosse (un soir, j’étais allé dire bonsoir à mon père qui regardait la télé, et j’étais juste tombé sur ce moment !). Autre scène marquante : une scène onirique où la jeune Sharon Stone avale une grosse araignée. La Ferme de la terreur, avec sa secte de Hittites aux mœurs d’un autre temps, est original, mais, malheureusement, ne parvient pas à garder l’intérêt de de son spectateur éveillé pendant toute sa durée. En effet, il y trop de moments peu passionnants et le rythme de l’ensemble en pâtit. Wes Craven en profite pour stigmatiser l'intégrisme religieux, l'obscurantsisme, mais la fin du métrage tombera un peu comme un cheveux dans la soupe. | |
|