Black snake moan!

Wow,voila un film qui a tout pour devenir culte!

synopsis:

Une nymphomane tente d'échapper à cette maladie en se faisant aider par un bluesman noir.




liens:

http://www.moanmovie.com/

http://www.imdb.com/title/tt0462200/

Whaaa, avec Ricci ! J'irai le voi, c'est sûr !

Elle apparait à 90% en petite culotte, cochone va.
Sinon, il me paraît vraiment zarbie ce film

ça promet !!
j'ai adoré la bande annonce ! et Christina... uuuu mama !!!
ça à l'air bien zarbi comme il faut, avec un sujet complétement barré... un scénario qui n'a l'air de rien n'arranger... et un chanteur naze en quéte de reconnaissance cinématographique...

Mince ça dure que 2 minutes et c'est déjà culte !!

ça y est, il est sorti au ciné !

Vu !

Black Snake Moan, réalisé par Craig Brewer et comptant dans son casting Samuel L. Jackson, Christina Ricci et Justin Timberlake, joue la carte à la fois du thriller et du drame. Samuel L. Jackson y interprète un ancien bluesman, Lazarus, qui se fait plaquer par sa femme qui part avec un autre homme. Il a du mal à contrôler sa colère. Christina Ricci interprète, elle, Rae, une traînée, une nymphomane sujette à de violentes crises. Justin Timberlake, lui, est le petit copain de Rae. Il part pour le service militaire. Rae se retrouve donc seule. La jeune fille va finir laissée pour morte le long d'une route. Lazarus la trouve inconsciente et couverte de blessures. Il l'emmène chez lui et tente de la soigner. Quand il découvre le mal qui la ronge, il décide de s'en occuper sérieusement ...

Craig Brewer réussit à installer une bonne tension dans la première moitié du film. Samuel L. Jackson joue tout en ambigüité : on se demande constamment s'il va péter les plombs ou s'il va réussir à se dominer. Va-t-il être bon jusqu'au bout pour Rae ou va-t-il craquer et se défouler sur elle ? On est maintenu en haleine. Les acteurs assurent.

Par après, le film nous emmène dans une direction que je n'attendais pas vraiment. En gros, on s'attend à ce que le tension accumulée nous pète à la figure en une grosse déflagration. Un truc très brutal et dramatique. Or ce n'est pas le cas. Point de trucs bien vicelars, point de grosses larmes à verser dans les chaumières. Finalement, Blake Snake Moan m'apparait comme un film moralisateur. Avec une fin à l'américaine. La morale est sauve.

S'il ne comble pas toutes mes attentes, il est néanmoins bon et vaut franchement le coup d'oeil. Pour la confrontation Samuel L. Jackson/Christina Ricci, pour cette dernière qui se ballade en petite culotte pendant une grande partie du film, pour l'atmosphère moite du Sud américain rural, et puis les amateurs de blues se régaleront.

Pas aussi bon qu'on aurait pu croire alors?
Dommage...

C'est bon, mais moi au départ je m'attendais à un truc plus proche des films d'exploitation des années 70.

Je l'ai enfin vu,et perso j'ai adoré ce film!

Enorme prestation de tous les acteurs(meme Timberlake ),superbe mise en scène,musique incroyable,scénario béton,vraiment,tout y est!

Je ne l'ai pas trouvé si moralisateur que ça,comparé à d'autres productions de ce type,meme si c'est forcement le genre qui veut un peu ça(destins croisés,héros déchirés...),et pas du tout gnangnan ou aseptisé,bien au contraire!

Bref du tout bon,verdict 18/20!

ironfist a écrit:

Je ne l'ai pas trouvé si moralisateur que ça

SPOILERS :

J'ai bien l'impression, avec cette fin, que le message est : la nymphomanie est une maladie honteuse qui doit essayer d'être soignée, et pour éviter le blâme, il faut "se ranger" (avoir une petite vie rangée), se marier à l'église, donc avoir des relations sexuelles avec une seule personne et avec la bénédiction de Dieu.
Moi ça me paraît réac'. Tu vois, je me demande si derrière tout ça, y'a pas l'idéologie puritaine comme quoi c'est pas bien d'avoir des relations sexuelles en dehors du mariage.

Je ne suis pas vraiment d'accord avec toi,ici l'heroine est attente de nymphomanie,mais ça aurait pu etre n'importe quelle sorte de "maladie"(y'aurait eu moins de piquant,tout de meme...),comme celle de timberlake,d'ailleurs,l'essentiel etant à la fin de vaincre le mal qui la ronge afin d'avoir une vie meilleure,aprés tout quoi de plus normal?

Pour ce qui est de la religion,on connait la croyance des americains,surtout dans cette partie des etats unis.

De plus,la fin ressemble à un happy end,mais en est il vraiment un?
Je pense que l'on peut l'interpreter de façons differentes,pour moi ce n'est pas si "happy" que ça.

Je n'ai pas encore vu le film, même si ça ne devrait tarder. Mais rien de ce que j'ai lu sur le film ne suggère un quelconque jugement moralisateur du réal sur ses persos, qui tirerait d'ailleurs sa force de son attachement à ses personnages, quelles que soient leurs valeurs propres- tout le contraire d'une pensée réac, donc... La nymphomanie au sens propre, telle qu'elle a l'air d'être présentée dans le film, est une névrose qui n'a rien d'épanouissant (au contraire d'une sexualité débridée et assumée).

Je file le voir, puis je reviens vous donner mon avis...

je suis d'accord, la fin n'est pas tout à fait une happy end car le mal est toujours là, on voit qu'ils essayent de le contrôler. Je n'ai pas dit le contraire.

Par contre, il est évident que la maladie de l'héroïne n'est pas choisie au hasard ...

Citation :

Par contre, il est évident que la maladie de l'héroïne n'est pas choisie au hasard ...

Elle aurait pu avoir une diahrée chronique, mais l'affiche aurait été moins classe .

Mais bon, trève de délire, je jugerais sur pièces ^^

Vu ce soir. Verdict: Ironfist président, je marche à 100% avec lui. Le film est excellent, émouvant, décalé... A mon avis, une référence à venir, rien de moins. Attention, comme à mon habitude, je spoile...

Blake Snake Moan reste un film trompeur. On s'attend à de la black-sex-plein de truc-tation au vu de l'affiche et du pitch, mais ce n'est qu'un décorum, qui associé à des personnages attachants et un humour parfois décapant, fait du film un mélange unique qui m'a mis la larme à l'oeil. Qui ira voir le film en espérant un "Grindhouse" risque clairement de prendre le film par le mauvais bout. JAMAIS le film ne s'aventure sur le terrain du trash, du White nymphomaniac Girl enslaved by Sadic Niger que semble promettre une affiche faussement racoleuse. Une fausse piste pourtant essentielle au film, et c'est là une de ses grandes forces. Petit sujet de débat sur ce topic, la nymphomanie n'est pas présenté comme un ingrédient salace, mais bien de bout en bout comme une pathologie (à complètement différencier, donc, d'une pratique sexuelle quelconque ou d'un moteur à orgie suceptible d'être jugée par les curetons)

Pas l'once donc d'un propos réac, puritain ou même moralisateur, à mon humble avis.

Citation :

J'ai bien l'impression, avec cette fin, que le message est : la nymphomanie est une maladie honteuse qui doit essayer d'être soignée, et pour éviter le blâme, il faut "se ranger" (avoir une petite vie rangée), se marier à l'église, donc avoir des relations sexuelles avec une seule personne et avec la bénédiction de Dieu. (...) je me demande si derrière tout ça, y'a pas l'idéologie puritaine comme quoi c'est pas bien d'avoir des relations sexuelles en dehors du mariage.

Clairement, je n'ai pas du tout ressentit le propos comme tel, bien au contraire. D'ailleurs, le film ne traite jamais de la sexualité elle-même et les rares moments où il effleure le sujet, c'est avec une décontraction qui n'a rien de réactionnaire (voir le comportement de Samuel L. Jackson avec le gamin qui s'est fait dépuceler par Christina Ricci - il lui dit avoir de la chance d'être tomber sur elle, évoque son expérience passée hors mariage et lui offre même une cloppe ^^: c'est pas vraiment un sermont). S'il y a un message, je le verrais davantage comme "Tenons bon, malgré cette chienne de vie". En quoi, finalement, le film laisse-t-il penser que la nymphomanie est-elle plus dégradante que la rancoeur de Lazarus ou l'anxiété du copain de Rae? Les troubles des personnages de Blake Snake Moan les minent en tant qu'individus, les empêchent de s'épanouir, de mener la vie qu'ils souhaitent. Rae n'est pas une libertine (qui prendrait sont pied où elle veut quand elle veut sans rendre de comptes parce qu'elle adore ça), mais bien une malade incapable de contrôler ses pulsions sexuelles, qui traduisent pleinement son mal de vivre et non un pur désir. Et le réal, à aucun moment, ne la montre comme une honteuse salope, pas plus qu'il ne traite l'anxiété comme un syndrome de chochotte. Il nous montre chaque protagoniste en souffrance. Et s'ils témoignent de certaines déviances, ils ne s'y complaisent pas et ne sont jamais déviants, nuance importante. C'est également cela qui nous les rends si attachants, loin de toute forme de misérabilisme.
Personne ne sort du film guéri, mais chaque perso est prêt à continuer son combat individuel contre le mal qui le ronge, sans certitude mais avec un brin d'espoir renouvellé (j'ai faillit chialer au moment ou Lazare enlasse Rae en lui disant - en substance, c'est mieux dit dans le film mais j'ai oublié - "Nous sommes nos lueurs mutuelles d'espoir"). Le victoire, ici, c'est de tenter à nouveau de dépasser sa douleur et son incapacité à vivre, retrouver un nouveau souffle. Mais le film ne donne pas de leçon, pas de mode d'emploi, pas de sentence finale. Et à mon sens, le film se finit bien, oui. A croire parfois qu'il faut s'en protéger. En quoi est-ce un mal, tant que c'est sincère, cohérent et beau ?

Merde, j'ai envie de le revoir, maintenant

Je n'affirme pas que j'ai raison, c'est mon ressenti ; j'ai surtout "tiqué" avec la scène du mariage, là je me suis dit "Rhoo noon ils nous font le coup du Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants". Je m'attendais à une fin très dure et ça doit être la frustration qui me fait parler ainsi. Mais tout de même je me demande si le choix de présenter la nymphomanie sous ce jour ne témoigne pas d'une idée négative à son sujet qui serait sous-jacente. Mais c'est vrai que c'est traité avec tact et nuance, donc ça peut passer.

Ouaip, je vois ou tu veux en venir. Mais je crois qu'il y a autant de différences entre le désir et la névrose "nymphomanique" de Rae qu'il y en a entre la guindaille et l'alcoolisme chronique.

Mais voyons ça sous un bon côté. L'avantage, c'est que si elle conserve la cadence, des enfants, ils vont vraiment en avoir plein...

mefamo a écrit:

Mais voyons ça sous un bon côté. L'avantage, c'est que si elle conserve la cadence, des enfants, ils vont vraiment en avoir plein...

Ceci dit, je ne sais pas si c'est si positif que ça, d'avoir plein d'enfants ... ça coûte cher et puis bonjour le surpeuplement !

Mais tu oublies que petits, c'est tendre, moelleux et fondant, avant de devenir croustillant dès 2 - 3 ans. Tu gardes tes préférés, et les autres, direct chez Soleil Vert ^^

Vu comme ça ...

Citation :

Verdict: Ironfist président

Ouais cool!

Plus serieusement,je suis content que tu aies,toi aussi apprécié ce film à sa juste valeur,car apparement il y en a pas mal,comme Sangore,qui ont été un peu déçu...

Dans le Télémoustique il avait été noté comme navet !
Comme quoi ce film divise !

Citation :

Dans le Télémoustique

Waouh,c'est quoi,ça?
M'a pas l'air d'etre une référence...

Télémoustique c'est un magazine de programmes télé (qui fait aussi actualité & culture), d'la presse généraliste, quoi.

Ouais,genre télé 7 jours chez nous quoi!
Laisse tomber...