Alone in the dark (a.k.a Dément)
Réalisateur : Jack Sholder
Avec : Jack Palance, Donald Pleasance, Martin Landau, Dwight Schultz, Erland van Lidth
Pays : USA
Année : 1982
Synopsis :
Les patients d'un asile d'aliénés, très attachés à leur médecin, croient que son remplaçant l'a tué. Ils veulent se venger sur sa famille et ses amis.
Mon avis :
Ce film de tueurs fous, aux influences "slasheresques" perceptibles (sans être un vrai slasher), est le premier long métrage de Jack Sholder, réalisateur de
Freddy 2,
The Hidden ou encore
Wishmaster 2.
Alone in the Dark, aussi connu sous le titre français
Dément, fait partie du haut de la filmo de ce réal sympa mais inégal.
Quatre fous dangereux, qui se sont mis en tête que leur nouveau psy a tué leur ancien médecin, profitent d'un "blackout" qui anéantit les systèmes de sécurité de l'asile et paralyse la ville, pour s'échapper de leur centre et traquer Dan, leur nouveau docteur, et sa famille ...
Le film se base sur la peur du noir et la peur de l'anarchie due à l'absence d'électricité : à la suite de la panne générale, la petite ville sera, dès la nuit venue, plongée dans le chaos, avec pillages et autres actes de vandalisme à la clé. Mais c'est en-dehors de la ville-même, à l'écart, que le héros (Dan), en compagnie de sa famille et de quelques connaissance, va connaître le cauchemar dans sa maison assiégée par les fous. Il ne s'agit pas de "simples" fous : l'un est un ancien prisonnier de guerre parano, un autre est un ex-pasteur (ou curé, je ne sais plus) pyromane, le troisième est un pédophile et le dernier un psychopathe. Bref, que du beau monde !
Il y a une scène, où le tueur pédophile de la bande se retrouve, en plein jour, seul avec la petite fille de Dan, dans la maison de ce dernier, assez redoutable, tout en ne versant pas dans le glauque (Sholder joue avec l'appréhension du spectateur).
Un parfum de slasher, comme je le disais : notamment avec cette scène, qui est une scène classique de slashers, de la baby-sitter fricotant avec son petit ami dans la chambre et qui va être la proie d'un des tueurs armé d'un couteau, ou avec cette scène du personnage qui met un masque de hockey ... Certaines scènes, notamment les plans où la caméra arpente une des rues de la petite ville qui m'ont fait penser aux scènes de Halloween (l'original) où Laurie et/ou Michael Myers se promène à travers les rues d'Haddonfield, ont un côté "carpenterien", je trouve.
Le casting assure : Donald Pleasence en docteur un peu illuminé, Jack Palance en fou ex-prisonnier du guerre (bonne interprétation!), Martin Landeau en prédicateur pyromane ... Je vous l'avais dit qu'il y avait du beau monde !
Une bonne série B à découvrir.