The House on Sorority Row

The House on Sorority Row



Réalisateur : Mark Rosman
Avec : Kate McNeil, Eileen Davidson, Janis Ward, Robin Meloy, Harley Jane Kozak, Jodi Draigie, Ellen Dorsher, Lois Kelso Hunt, Christopher Lawrence
Pays : USA
Année : 1983


Mon avis :
Le prologue montre un accouchement qui ne se passe pas bien. La femme, Mme Slater, traumatisée, en gardera toute sa vie des séquelles. Vingt-quatre ans plus tard, la vieille Slater (j'allais écrire Splatter ) refuse toujours de se faire interner et veux à tout prix essayer de mener une vie normale. Elle tient une pension d'étudiantes et mène la vie dure aux jeunes filles qui y sont. Aujourd'hui, justement, sept jeunes filles veulent organiser une fête pour célébrer la fin des études. Mais la vieille le leur interdit formellement. La dispute va assez loin, Mme Slater essayant carrément de frapper de toutes ses forces avec sa canne un couple en train de faire l'amour dans l'une des chambres. C'en et trop, la petite bande de copines décide de se venger et lui pépare une mauvaise blague. La blague dérape et Mme Sleter est laissée pour morte dans la piscine insalubre (insalubre, donc personne n'aura l'idée de s'y baigner dans l'immédiat, espèrent les filles). Les invités arrivent et la soirée commence. Mais, une à une, les filles se font traquer par un mystérieux assassin ...

Voilà pour l'histoire. On est en plein dans le monde typique des slashers, avec ses jeunes, sa fête de fin d'études et son tueur qui rôde autour. Le ton du film est sérieux, on voit que Mark Rosman prend son sujet au sérieux (contrairement à Richard W. Haines pour Terreur au collège, par exemple. Je les compare parce que j'ai vu les 2 films l'un à la suite de l'autre et c'était flagrant). La réalisation est soignée et l'atmosphère est assez travaillée. La musique, signée Charles Band, est elle aussi de qualité. L'actrice principale est convaincante (elle a quelque chose de "SigourneyWeaverien"). Quelques passages qui traînent un peu trop (par ex. les opérations nécessaires pour embarquer un cadavre dans le cimetière voisin). Le film n'est pas gore, il faut le savoir (à part une scène ou deux, dont celle des WC, pas mal tout). Les scènes de meurtres sont toujours cadrées de sorte qu'on ne puisse pas identifier le tueur ; on le verra seulement à la fin revêtu d'un déguisement.

En bref, un bon slasher des années 80. Pour info, il fait l'objet d'un remake, intitulé Sorority Row et qui devrait sortir le 02 octobre au USA.