The Last House on the Left (remake)

BIFFF 2009 : VENDREDI 17

The Last House on the Left



Réalisateur : Dennis Iliadis
Avec : Sara Paxton, Tony Goldwyn, Monica Potter, Garret Dillahunt
Pays : USA
Année : 2009

Synopsis :
Est-ce à cause de ce qui l’a envoyé en prison ? Est-ce à cause du séjour qu’il y a passé ?
Est-ce à cause de sa nature ? Toujours est-il que Krug est un salopard qui a envie de donner libre court à ses plus bas instincts. L’occasion se présente sous la forme de deux jeunes filles qu’il enlève avec sa bande de copains et auxquelles il fait subir le pire. A la suite de différents événements, plus tard, Krug et ses complices sont amenés à trouver refuge dans une maison occupée par un couple. Il se fait qu’il s’agit de monsieur et madame Collingwood, parents de l’une des victimes. Lorsqu’ils se rendent compte à qui ils ont affaire, le père et la mère ne penseront plus qu’à inventer les meilleurs moyens de faire payer très cher aux tortionnaires ce qu’ils ont fait à leur fille et à son amie. (Source : www.bifff.net)

Mon avis :
Ce remake du film éponyme de Wes Craven, qui était lui-même basé sur La Source d'Ingmar Bergman, est d'un bon niveau et se situe dans le haut du panier de la vague de remakes qui sévit depuis quelques années.

D'un côté, les séquences légères avec les policiers du film de 1972 ont été supprimées, pour avoir un ton + uniformément sérieux, mais d'un autre côté, il est quand même moins noir/choc que l'original dans la mesure où la réalisation est ici + travaillée, moins "documentaire" (donc on reçoit les actes horribles de manière moins brute) et la scène du viol est moins choquante, puis ils ont supprimé des scènes choc comme la fameuse pipe et il y a aussi un gros changement par rapport à l'histoire de base qui fait que c'est moins désespéré. En "compensation", il y a quand même quelques scènes de violence graphique bien senties, dont la fin avec le micro-onde qui a provoqué une explosion de joie chez les bifffeurs ...

C'est tout de même l'un des meilleurs films que j'ai vu au BIFFF cette année. C'est le second rape and revenge que je vois au festival, je suis content, j'espère que ça annonce un p'tit revival du genre. Dans l'autre (I'll never die alone), la scène de viol est beaucoup + crue et longue (mais en même temps, la réalisation est moins bonne).