Bloody Pom Poms A.K.A. Rencontres sanglantes A.K.A.
Cheerleader Camp A.K.A.
Poupées de chair Réalisateur : John Quinn
Avec : Betsy Russell, Leif Garrett, Lucinda Dickey, Lorie Griffin, George 'Buck' Flower, Travis McKenna, Teri Weigel, Rebecca Ferratti, Vickie Benson, Jeff Prettyman, Krista Pflanzer, Craig Piligian
Pays : USA/Japon
Année : 1988
Mon avis :
Les états d'âme de pom pom girls, ça vous passionne ? Les cabrioles exécutées par les pom pom girls, ça vous impressionne ? Les rivalités entre équipes de pom pom girls, ça vous excite ?
Alors bienvenue dans Cheerleader Camp !
Cheerleader Camp, c'est donc l'histoire de différentes équipes de pom pom girls venues des quatre coins des Etats-Unis dans un camp pour s'entraîner et concourir. Le tout sous la houpe d'une monitrice bien à fond dans son trip. Au niveau des adultes présents au camp, il faut aussi mentionner le cuistot, le benêt qui sert d'aide à la monitrice et le sherif du coin. Le récit se focalisera plus précisément sur Alisson (Betsy Russell, qui fera son come-back en Jill dans la saga Saw !) et son équipe, dont son petit copain qui fait un peu office de coach pour les filles et un pote à lui, genre gros comique vulgaire. Alors qu'Alisson est en proie à des cauchemars atroces (du genre : elle accomplit des accrobaties et soudain, elle est attaquée par ses propres pomp-poms !), une série de meurtres survient dans le camp.
Trève de bavardages, disons-le clairement : Cheerleader Camp est un slasher nanar.
Entre le gros copain qui baisse son pantalon et sort son énorme derrière par la fenêtre de la voiture devant les jeunes filles et qui reste coincé dans cette position, puis qui filme à leur insu les filles topless, la vieille monitrice qui se fait culbuter par le shériff en beuglant des trucs de pom pom girls (et revêtue de la combinaison adéquate) et les filles en déguisements d'animaux ridicules, on a de quoi faire ! Entre humour con-con et humour involontaire, entre scènes affligeantes et scènes « nawak », le film balance et nous, nous équarquillons les yeux. A certains moments, on pense presque à du Max Pécas (mais version américain) qui essayerait de faire un slasher !
Restent, niveau trucs sympas, certains effets gore honnêtes et quelques paires de seins fièrement exhibés.
On réservera donc ce film aux accros indécrotables de slashers et aux amateurs de nanars.