Lune de sang

Lune de sang (Bloodmoon)



Réalisateur : Alec Mills
Avec : Leon Lissek, Christine Amor, Ian Williams, Craig Cronin, Hazel Howson, Suzie MacKenzie, Anya Molina, Brian Moll, Stephen Bergin, Christophe Broadway, Samantha Rittson, Tess Pike, Michelle Doake, Jo Munro.
Pays : Australie
Année : 1990

Synopsis :
Ste. Elisabeth est une paisible école pour jeunes filles. Mais les nuits de pleine lune, lorsque celle-ci prend une couleur rouge sang, un dangereux maniaque s'en prend à de jeunes couples qui se retrouvent en secret sur le campus. Il utilise pour cela du fil de fer afin de faire un 'garrot' mortel à ses victimes ...
Loin de se douter de ce qui se trame sur le campus, les étudiantes continuent à vaquer à leurs occupations habituelles et à rencontrer en secret les garçons du collège voisin.
Mais ...

Mon avis :
Les premières secondes de ce Bloodmoon sont prometteuses : c'est la nuit, la caméra se ballade à travers bois sur fond de musique comme on les aime dans un film d'horreur ... Bonne petite ambiance pour un slasher.

Ensuite, on entre dans l'église du campus. C'est une cérémonie funèbre qui a lieu. Une bonne soeur a clamsé. Ce qui fait qu'il n'y a plus qu'une bonne soeur dans ce collège, elle va se sentir seule, la pauvre.

Après, ça se gâte : on va devoir se farcir un film de collégiens, avec bagarres entre les "richards" et les "zonards", l'incontournable bal, scènes de drague et tout le tralala. Et, dans tout ça, quelques scènes de slashers pour faire illusion.

Vers la fin, le réalisateur se souvient enfin qu'il était sensé faire un slasher et donc on y revient.

Les premiers meurtres sont relativement sympa (disons que le cercle de barbelés est original comme arme), on ne voit qu'une silouhette indistincte fondre sur les victimes dans la nuit. Enfin, il y a un, niveau graphique, qu'une seule scène à retenir : celle où le tueur traîne sa victime par terre et où on voit qu'il lui a arraché les deux yeux. Mais on connaît trop vite l'identité de l'assassin ; celui-ci n'est pas masqué et il n'est pas charismatique. Et le combre, c'est que l'aspect promis par le titre et le résumé de la VHS (lune rouge, tueur qui perd la boule comme un loup-garou à la pleine lune...) est inexploité.

La production de ce film se situe à la charnière des années 80 et des années 90, mais on sent encore le charme rétro des 80's notamment avec le bal (voir par exemple le look des chanteurs !).

Bref, que retenir de ce film ? Ses toutes premières secondes, la victime traînée sans yeux, des plans-nichons et un arrière-goût 80's subsistant. C'est peu !