Sangore Admin
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| Sujet: Murder Loves killer Too (Meurtres) Jeu 9 Juil - 21:12 | |
| Murder Loves killer TooRéalisateur : Drew Barnhardt Avec : Allen Andrews, Scott Christian, Kelly Devoto, Ryan Franks, Christine Haeberman, John Jenkinson, Mary LeGault, Kathryn Playa, Kat Szumski Pays : USA Année : 2009 Synopsis : Big Stevie a un sérieux problème : il ne ressent de plaisir que dans le meurtre. Il vit à l'écart du monde, dans une région isolée, et voit chaque touriste égaré comme l'une de ses futures victimes. Aussi, l'arrivée d'un groupe de jeunes gens venus passer quelques jours en pleine nature est pour Big Stevie une excellente surprise, la promesse de quelques moments « très agréables ». Lorsqu'ils débarquent dans ce trou perdu, Aggie et ses amis sont évidemment loin de se douter de ce qui les attend. Très vite, le massacre commence. Bientôt, Aggie se retrouve seule face au pervers. Le problème de Big Stevie va rapidement devenir son problème.Mon avis : Murder Loves Killer Too est un petit slasher sans prétention mixé avec du film de psycho-kiler (faut dire que les parois sont perméables entre les 2 styles). Le tout est très court, mais efficace. Officiellement d'une durée de 72 minutes, le film est en fait déjà fini à 67 minutes ! Non seulement la durée est extrêmemnt resserrée, mais il se déroule sur un rythme très soutenu, on n'a presque pas une minute de répit; après 10 minutes il y a déjà 2 personnages choppés par le tueur ! Le casting est ainsi rapidement décimé et pour la dernière survivante, le réalisateur n'avait plus le choix que de jouer à partir de là sur le suspens, avec jeu du chat et de la souris entre le tueur et elle. Il y a un humour savament distillé, jamais lourd (le seul truc que j'ai trouvé lourd, c'est le personnage de la fille en rose, exagérément fofolle), un humour plutôt noir, et ça commence dès le début avec la voix off. La musique du film est sympa. Le tueur se distingue de la masse des psycho-killers hantant le genre. Il ne fait pas peur, ça pourrait être votre tonton ou votre père. Il est silencieux pendant la première partie et quand il se met à parler à la dernière survivante, il le fait de manière détachée, comme s'il n'y avait rien de grave, comme si tout était normal. A la fille attachée, il dit : "j'ai un petit problème, peut-être pourras-tu m'aider ..." etc. N'empêche, mine de rien, c'est un gros pervers ! La fin est fort abrupte. On s'attendait à ce que la situation proposée à ce moment soit un peu plus développée. Un film relativement efficace, avec un ton particulier, mais qui reste quand même anecdotique. | |
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