Nombre de messages : 3341 Age : 41 Localisation : Belgique Date d'inscription : 14/03/2006
Sujet: Trailer Park of Terror Mer 27 Mai - 1:21
BIFFF 2009 : LUNDI 20/04 (SUITE ET FIN)
Trailer Park of Terror
Réalisateur : Steven Goldman Avec : Nicole Hiltz, Trace Adkins, Priscilla Barnes Pays : USA Année : 2008
Synopsis : Un soir de grande tempête, six jeunes en difficulté et leur pasteur reviennent d’un séjour en montagne. Le chemin difficile provoque une fausse manœuvre, forçant le groupe à se réfugier dans un parc de maisons mobiles abandonné. Mais cet endroit n’est pas le refuge qu’ils pensent avoir trouvé, loin de là, car Norma, une belle paysanne sudiste maléfique et ses acolytes, une bande de morts-vivants assoiffés de sang, leur préparent toute une soirée…
Mon avis : Trailer Park of Terror est un film d'horreur assez fun, plaisant, mais qui aurait pu aller encore plus loin dans son concept. Il nous plonge dans l'Amérique profonde, crasseuse, avec rednecks, freaks et putes de bas étage à go-go. Et quand toute cette ménagerie n'est plus vraiment vivante, ça sent d'autant plus le défraîchi ! Une petite troupe de jeunes gens ayant chacun sa petite déviance (héroïnomane, nymphomane - déviance selon l'Amérique puritaine -, voleur, ...), menée par un jeune pasteur qui veut rendre ces jeune meilleurs, va se retrouvé confronté à cette bande de rednecks plus très frais. Il y a bien sûr du 2000 Maniacs/2001 Maniacs là-dedans, mais le film trouve sa propre personnalité. Il propose une belle brochette de personnages "autres" : zombie rockeur, allumeuse qui enlève la peau de son visage, énorme mémé cannibale et autre boucher ... J'ai bien aimé en particulier l'espèce de cow-boy qui apparaît de manière insolite sur la route en dehors du camps.
En fait, ce film est basé sur un comics et je pense qu'il faut chercher dans la difficulté d'adapter le format des histoires du comics en une histoire plus cinématographique l'explication du fait que le début (le passé du "park") ne s'intègre pas tout à fait harmonieusement au restant du métrage. Ce début est bien, c'est même la partie la plus attachante du film, mais j'ai eu du mal à faire le lien entre le comportement de la fille au début et son comportement par après.
Le film contient quelques bonnes scènes bien gore, mais il aurait gagné à être encore plus décomplexé, surtout au niveau de l'érotisme. Au niveau "olé olé", on se retrouve frustré. Ca se prêtait pourtant bien à la chose.
C'est sur ce petit film sympa mais améliorable que cette 27ème édition du BIFFF s'est clôturée pour moi, car je n'y suis pas allé le lendemain où ils passaient un thriller hollywoodien qui ne me disait rien en guise de clôture officielle.