Pour commencer, tu peux le déplacer dans drame. Et ben vi. Ce n'est pas du tout un film d'aventure.
Comme tout les chefs-d'oeuvre de Malick. Il a mit une plombe pour le sortir. Mais ce lapse de temps valait largement l'attente.
Comme tu l'a déviné, il relate le recit de la légende de Pocahontas, mais avec un ton qui n'a strictement rien à voir, avec Disney, il est même à des kilomètres du Dernier des Mohicans.
Pour commencer, il y a la robe qui nous flate la rétine comme peu des réalisateurs savent le faire. Dieu que c'est beau. Des plans en décors naturels emplit d'un flottement, d'une intensité et d'un onirisme, que l'on ne voit que tout les 10 ans sur grand écrans.
Ensuite le contenu, Malick développe son sujet comme nul autre, destabilisant, avec des humains écorchés par la dureté de l'époque, les conditions de vie et le choc violent des culture. Il arrive, tout comme Noël Schumacher, à nous livrer un jeu d'acteur impeccable et poignant du trop versatile Colin Farrell. Christian Bale se montre encore une fois éblouissant de justesse, en nous dévoillant une sensibilté humaine trop rare. Que dire du charme de Q'orianka. Wouhaaaa. Malick à eut une idée de génie dans ce casting. Un sans faute.
Il ne faut pas se faire avoir. Ce qui intérèsse Malick, c'est le choc des cultures à travers une double histoire d'amour ambigue, et pas mièvre pour un sous. Le classic cercle amoureux ne sert ici que de prétexte pour dépeindre ce nouveau monde et les liens humains qui vont se faire et se défaire.