Survival of the Dead

Survival of the Dead



Réalisateur : George A. Romero
Avec : Kathleen Munroe, Alan Van Sprang, Athena Karkanis, Matt Birman, Julian Richings, Joris Jarsky
Pays : USA
Année : 2009

Synopsis :
Sur une petite île du nord des Etats-Unis, quelques humains affrontent une invasion de morts-vivants...

Mon avis :
Précédé d’une réputation peu flatteuse, mais attirant la foule à la séance de projection, le nouveau film de Romero risque bien de conforter dans leur opinion ceux qui avaient déjà craché sur Diary of the Dead (groupe dont je ne fais pas partie) et d’inquiéter ceux qui étaient restés jusqu’ici enthousiastes au sujet du réalisateur. Car, pour le dire d’emblée et brièvement, Survival of the Dead est une petite série B de zombies contenant quelques éléments funs, mais est indigne d’un grand maître du genre. Clairement pas une des séances qui m'aient marqué lors de ce BIFFF 2010, alors qu'avant, un nouveau Romero, c'était un grand événement !

Big George se la joue décontracté, ça sent donc le petit film fait pour le fun. Il y a pas mal de trucs cons, qui en deviennent plus ou moins funs au second degré ; je pense par exemple à certaines mises à mort de zombies, comme celui qui pompe de l’extincteur de feu… Les personnages ont la fâcheuse tendance à tueur pour un oui, pour un non leur prochain, alors qu’ils savent pourtant que les morts reviennent à la « vie » et sont ainsi dangereux. Le truc qui tue aussi, et j’ai trouvé que c’était presque digne d’un Rollin (sauf qu’elle n’est pas nue), c’est la zombie à cheval !

Pour ce qui est de l’histoire, on a un groupe de militaires déserteurs (et c’est par ce biais que Romero fait le lien avec son précédent film, car il s’agit des militaires croisés dans Diary of the Dead) qui va se retrouver confronté à une rivalité à mort entre deux grandes familles sur une île (forcément isolée). Donc voilà, une îles coupée en deux, et des zombies dont on se demande – c’est la grande question – s’ils sont vraiment exclusivement anthropophages.

Un film qui ne me laissera pas de souvenirs impérissables. Romero devrait songer tout doucement à arrêter d'exploiter le filon des zombies...