The Devil's Chair

JOUR 11

THE DEVIL'S CHAIR



U.K., 2007
Réalisateur : Adam Mason
Avec : Matt Berry, Louise Griffiths, Andrew Howard, Nadja Brand, Elize Du Toit

Synopsis :

Critique :
L'équipe (le réal. Adam Mason, la productrice et actrice Nadja Brand...) de Broken (par ici la critique de Broken), qui avait été présenté au BIFFF l'année dernière et qui s'était avéré être une belle déception, est de retour avec The Devil's Chair, qui est passé comme son prédécesseur lors d'une séance "Midnight X-treme". On ne peut pas dire qu'il n'était pas à se place en séance de minuit. C'est en effet une petite production très gore.

Une nuit, un gars ramène une fille dans un vieil asile abandonné avec l'intention de tirer un bon coup. Dans l'une des pièces, les tourtereaux tombent sur une étrange chaise au look de chaise électrique. La fille a la mauvaise idée de s'asseoir dessus. La soirée se termine en bain de sang ... Vu ce qu'il raconte aux autorités, l'homme, Nick West, est enfermé dans un centre psychiatrique. On fait un bond dans le temps et lorsque le "héros" est sur le point de retrouver sa liberté, un éminent docteur lui demande de revenir sur le lieu du drame pour éclaircir ce qu'il s'est passé là-bas. Un peu forcé d'accepter, Nick, encadré par une petite équipe constituée du docteur et de quelques-uns de ses étudiants, va passer un petit moment dans ce sinistre endroit. Le carnage va pouvoir recommencer ... Il semblerait que la fameuse chaise soit une espèce de porte qui mène dans la dimension des démons.

L'histoire est narrée par Nick lui-même. Le scénario débouche d'abord sur de l'horreur presque "barkerienne" : un objet (en l'occurrence, une chaise) qui mène vers une dimension où les personnages sont poursuivis par un démon à travers des couloirs ... On pense un peu à Hellraiser. Le film contient un twist qui surprendra plus d'un spectateur. Les meilleurs moments sont les scènes où les protagonistes se font avoir un à un par la chaise doté d'un mécanisme sadique et se retrouvent à la fois ailleurs et au même endroits. Le gore est clairement l'atout majeur du film. En dehors du gore, il faut bien dire que The Devil's Chair souffre d'énormes défauts. Après Broken, Adam Mason confirme qu'il est un réalisateur maladroit. Il s'attarde sur des moments inutiles. Il n'est pas aidé par les acteurs il faut dire. Mais je pense que même s'il arrivait à avoir les meilleurs acteurs dans son film, ça n'irait quand même pas. La sauce ne prend pas, c'est comme ça. La sauce a failli prendre avec les scènes décrites plus haut, mais ... Alors ce n'est pas franchement un spoiler ce que je vais dire, mais ça met déjà trop sur la voie (et il vaut mieux en savoir le moins possible!) :

Spoiler:

The Devil's Chair est donc un film bancal mais intéressant pour l'amateur de gore au niveau de la quantité de sang (et de la qualité de celui-ci aussi) montrée à l'écran. L'image de ces personnages rampant dans des hectolitres de sang est marquante.

Trailer :