Wonderful Days (2003)De : Moon-saeng Kim & Park Sunmin
Critique par GamAprès une guerre qui engendra une pollution planétaire. Les peuples se sont divisés en 2 classes. Les riches maîtrisant une nouvelle technologie sur Ecoban, une sorte de mégapole contruite comme une forteresse qui ne doit sa survie qu'à la pollution, où elle puisse toute son énergie.
Les rebus eux se sont réfugiés sur Marr, pollué jusqu'à n'en plus finir. Une sorte de bidon-ville industriel sous la coupe Ecoban.
Arrive un jour où Ecoban se meure, son unique espoir est la destruction de Marr pour engendré encore plus de pollution. Seul Shua, un rebelle, va se dresser contre Ecoban et tenté de percer le secret que cache Delos, le coeur de la ville. Le combat se profile à l'horizon...Depuis quelques année toute l'Asie entière se réveille. Le succès en Europe et dans le monde de tout ce qui touche de près ou de loin le Japon, n'est pas un hasard.
Forcément la Corée veut aussi sa petite part du gâteau.
Seulement elle n'a pas tout le background culturel du Japon et son savoir faire en matière de narration. Tout est dans l'expérience.
Wonderful Days n'échappe pas à la règle, mais ne réussit pas à égaler les maîtres et le talent d'un Oshi.
Ce film souffre du syndrôme "Je suis complexe pour pas grand chose". D'une trame ultra convenue. Wonderful Days s'embourbe dans un meli-melo politique, amoureux et scientifique. Le résultat est malheureusement sans saveur et sans une once de profondeur.
Par contre il faut saluer et applaudir l'exploit technique qui tient du chef-d'oeuvre visuel.
Dommage que la forme est convainquant mais que le fond ne suit pas.
Ce film trop ambitieux souffre du manque d'expérience. On sent un désire et un potentiel qui tôt ou tard va s'exprimer.