Pumpkinhead : Les condamnés (de Jake West!)

Pumpkinhead : Les condamnés (Pumpkinhead : Ashes to Ashes)



Réalisateur : Jake West
Avec : Doug Bradley, Douglas Roberts, Lisa McAllister, Tess Panzer, Emanuel Parvu, Ioana Ginghina, Lance Henriksen, ...
Pays : G-B, USA, Roumanie
Année : 2006

Résumé :
Vingt ans se sont écoulés depuis le décès du vengeur démoniaque sinistrement célèbre sous le nom de Pumpkinhead. Personne n'en aurait jamais plus entendu parler si, dans une petite localité isolée, le médecin local ne s'était livré à un horrible trafic d'organes, se débarrassant des cadavres dans les marais. Révulsés par l'horreur de tels actes, les habitants du village font appel à la vengeance de Pumpkinhead. Libéré des flammes de l'enfer, il commence alors le massacre méthodique de toutes les personnes liées au trafic d'organes ...

Mon avis :
Ce film est le troisième opus de la saga Pumpkinhead. Malheureusement, je n'ai pas vu les précédents, mais l'histoire se laisse suivre sans trop de difficultés. Il s'agit d'une petite série B plutôt honnête. La déception se fait néanmoins sentir car on s'attendait à mieux de la part de Jake West, le réalisateur du génial Evil Aliens (un must en terme de comico-gore!). Ici, la réalisation est quelconque; West a dû être freiné par les producteurs.

Pumpkinhead est donc un monstre qui s'occupe de venger ceux qui l'invoquent. On a affaire ici, chose assez exceptionnelle, à un film où les personnes poursuivies par le monstre de service sont les méchants de l'histoire. Découle de cela le fait que le spectateur se sente un peu moins impliqué. Mais le point le plus négatif se situe au niveau de la gestion de la créature elle-même. Il y a certains plans qui la décribilisent (notamment celui où elle saute d'un toit). Avec un look pareil, elle aurait dû être moins montrée à l'écran; il aurait fallu la montrer plus furtivement.

Le premier Pumpkinhead (réalisé par Stan Wiston) date de la fin des années 80, or Jake West semble respectueux de celui-ci et nous ferait presque croire, s'il ne l'avait pas tourné en numérique, que son Pumpkinhead à lui est plus proche de l'époque du 1 que de la nôtre. Il prend son sujet au sérieux et nous livre un film que les mordus de petites séries B horrifiques peuvent voir sans problème.