The Roost

The Roost



Réalisateur : Ti West
Avec : Tom Noonan, Karl Jacob, Vanessa Horneff
Pays : USA
Année : 2005

Synopsis :
Le soir d'Halloween, quatre amis se rendant à un mariage tombent en panne près d'une vieille ferme abandonnée. Ils s'y réfugient afin de trouver de l'aide, mais ils ne savent pas qu'ils vont réveiller un mal ancien. Un amoncellement de chauves-souris carnivores tournent autour de la bâtisse...

Critique :
The Roost est un hommage aux vieux films d'horreur et d'épouvante. Tout les aspects, depuis le grain de l'image jusqu'aux situations dans lesquelles le script plonge les personnages, vont dans le sens de l'hommage. Le plus savoureux est ce qui sert de cadre à l'histoire proprement dite : celle-ci est introduite par un présentateur digne de Frankenstein dans un vieux manoir avec cercueil, squelette etc., tout ça étant filmé en noir et blanc. Les amateurs de tout vieux films d'épouvante en n&b seront aux anges. Ce "présentateur" interviendra par après, mais je n'en dis pas plus pour laisser l'effet de surprise intacte... En tout cas, les meilleures trouvailles se situent là. Rien que pour ça, ça vaut le coup d'oeil. Le reste est bien sûr en couleur, mais avec un image qui donne l'impression de se rematter une bonne vieille VHS de Massacre à la tronçonneuse. Sauf qu'ici, pas de Leatherface, mais des chauves-souris sorties d'on ne sait où qui s'attaquent violemment aux gens qu'elles croisent. Et l'effet des morsures de ces chiroptères est pour le moins étonnant...

Spoiler:

Ti West prend le temps d'installer une vraie atmosphère. Au début, on se dit que c'est bien, ça nous change des films fantastiques bourrins (du genre Alone in the dark). Le rythme est très lent. Cependant, petit à petit, on fait un peu la grimace : en fait, le scénario est quasi inexistant. On comprend pourquoi c'est si lent : si West avait été droit au but, il n'aurait jamais obtenu un long métrage tellement que le scénar est minimaliste (déjà que le résultat final est fort court!). The Roost est lent et pas gore (quelques petites plans sanglants tout au plus), vous voilà prévenus. Tout son charme réside dans son côté définitivement rétro qui justifie à lui seul le coup d'oeil.

Merde,je l'ai raté sur arté,l'autre fois!

Mais ta critique me reconforte un peu...

Je suis quand même content de l'avoir vu. Le côté très oldschool a bien du charme.

Je me demande si il n'est pas passé au Bifff il y a 2 ans ?

Yes il est passé lors de la 24e édition du BIFFF, au cinéma Nova !