Sangore Admin
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| Sujet: La Fiancée de Dracula Sam 27 Jan - 2:29 | |
| La Fiancée de DraculaRéalisateur : Jean Rollin Avec : Brigitte Lahaie, Cyrille Late, Jacques Régia, Magalie Mauge, Bernard Musson, Jacques Régis, Danièle Servais-Orth, Denis Tallaron, Sabine Lenoël, ... Pays : France Année : 2002 Synopsis : Partis à la recherche des restes du Comte Dracula, le Professeur et son jeune assistant Eric se voient précipités dans l'Univers des "Parallèles", un monde peuplé de créatures monstrueuses et fantasmatiques aux désirs obscurs. Découvriront-ils les liens étranges qui unissent un nain fantasque, vêtu en bouffon, et sa promise vampire ? Pourront-ils échapper aux desseins meurtriers de la Louve écarlate, d'un couple de sorciers et de la sensuelle Ogresse mangeuse d'enfants ? Leur quête les mènera auprès d'Isabelle, une jeune femme sous l'emprise d'une indicible force et gardée depuis son plus jeune âge par les nonnes folles de l'Ordre de la Vierge Blanche. Quel terrible secret pèse sur ses origines et scelle son destin aux ténèbres ?Critique : Personnellement, c'est le premier film de Rollin que je vois. Il paraît qu'il y a pas mal de références à des films antérieurs du même réalisateur, mais ça, je ne saurais fatalement pas vous en parler. En tout cas, rien qu'en voyant ce film-ci, on comprend tout de suite que la filmographie de Jean Rollin est tout à fait unique et se démarque totalement de la production cinématographique française. C'est quelque chose de vraiment à part. La Fiancée de Dracula ne tranche pas seulement avec le restant du cinéma français, mais avec toute la production ciné actuelle. En effet, on a l'impression de regarder un métrage datant de la période fin 60's/70's. Ce film fait l'effet d'un anachronisme dans l'industrie cinématographique contemporaine. Imaginez un vieux film de vampires (genre avec Christopher Lee), avec des nonnes, de l'érotisme, un côté roman-feuilleton policier, le tout enrobé à la sauce Z, mais pas du bête Z, non, Rollin essaye d'insuffler un certain souffle romantique. Il y a donc à la fois de grosses maladresses qui font bien série Z et une recherche d'une certaine "poésie". Si on le prend au premier degré, c'est complètement risible, il faut le dire. Parmi les maladresses, on ne peut manquer d'évoquer (attention, spoiler) la scène où Triboulet, le nain-bouffon, se donne la mort. (fin du spoiler) Je lui décerne officiellement la palme de la scène de mort la plus risible que j'ai vue ! A signaler aussi la danse exotique d'une des religieuses ... On n'est pas loin du militaire en tutu de Virus Cannibale ! Mais il y a, à côté de ça, de belles images surréalistes dignes d'intérêt (regardez par exemple ci-dessous la photo avec la pendule sur une plage avec les religieuses ...). Les dialogues sont très littéraires, et par la manière dont les acteurs déclament ceux-ci, on a l'impression de regarder une pièce de théâtre. Ce qui renforce le "charme désuet" du film et son côté décalé. | |
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