Running ScaredDe : Wayne Kramer
Avec : Paul Walker, Elizabeth Mitchell, Cameron Bright, Vera Farmiga, Chazz Palminteri
Critique à chaud par Gam
On nous avait prévenus, Sin City c'est DisneyLand et Running Scared, un enfer réel.
Alors, oui, je le confirme, c'est speed, très graphique. Wayne Kramer nous offre une mise en scène endiablée, qui tout le long du métrage, conserve une identité visuelle bien marquée. C'est beau et on applaudi la maestria technique. La violence extrème ne nous épargne rien aussi bien dans l'aspect visuel, le language et la morale à faire palir un moine.
Le film démarre à 200 à l'heure et ne baisse pas de régime jusqu'à la fin. Il nous narre dans un énorme flash-back de 18 heures, la course folle d'un gars à la poursuite d'un révolver qui à prit la malle. Le scénario très rétor et habile, ne nous épargne pas de quelques twist savoureux et d'un humour noir qui fait mouche.
Paul Walker (Fast & Furious) méconnaisable, reçoit enfin un rôle digne d'intérêt.
Bande annonce :http://www.runningscaredthemovie.com/
SomneDe : Isidro Ortiz
Avec : Oscar Jaenada, Goya Toledo, Chete Lera, Nancho Novo, Ivan Hermes, Jordi Dauder, Gary Piquer, Txema Blasco
Critique à chaud par Gam
On est loin du génial Fausto 5.0. Mais où est donc passé le talent de Isidro Ortiz ? Peut-être dans une prochaine oeuvre ? En tout cas pas dans Somne. Les termes les plus adéquats pour califier ce film sont : soporifique et confu. Malgré les moyens, on n'accroche pas, il se perd dans des dialogues scientifique ennuyeux au possible qui nous à obliger à quiter la salle au bout de 30 minutes. Dommage on l'attendait beaucoup.
Un film n'avait jamais aussi bien porté son titre...
Meatball MachineDe : Yudai Yamaguchi & Junichi Yamamoto
Avec : Issei Takahashi, Aoba Kawai, Toru Tezuka, Ayana Yamamoto
Critique à chaud par Gam
Voici le cas typique d'une scénariste inspiré lors de l'écriture du cultissime Versus (Ryu Kitamura), mais qui l'a perdu en route. Seulement à la réalisation, n'est pas Kitamura qui veut.
Pourtant, il démarre bien, avec un petit cortège de quelques scènes bien gore, mais après... plus rien.
On tombe dans une histoire d'amour insipide qui fini en combat à mort entre homme/machine mais qui ressemble plus à un copier/coller d'un X-Or.
L'idée de départ était alléchante. Des machines organiques prennent pour hôte des humains pour se servir d'eux comme véhicules, lors de combats à mort, entre eux.
Seulement on s'ennuie, ce n'est pas du tout inspiré et la mise en scène est poussive jusqu'à une indigestion visuelle qui donne mal à la tête.
Ce pitch de départ qui nous parle de fusion entre le métal et la chair, aurait certainement donné quelque chose de passionant entre les mains d'un Tsukamoto ou d'un Cronemberg.
Mais c'est raté...