Un des gros calibres de cette vingt-cinquième édition du BIFFF, The Hills Have Eyes 2 se pose en digne successeur du film d’Alexandre Aja. Suffisamment différent, il évite la redite (ce que n’a pas su éviter la franchise des TCM, par exemple). Avec sa petite troupe de soldats, il mise tout sur l’action. Point de longue attente avant le massacre, contrairement au premier. L’intro montre une femme prisonnière qui accouche avant d’être éliminée. Ensuite, on voit quelques soldats se faire massacrer. Puis on en vient au groupe de militaires qui seront les personnages principaux. Ils foirent une opération dans un pays musulman et sont envoyé au camp dans les montagnes du Nouveau-Mexique. Et ils ne tardent pas à se faire attaquer. Très bien rythmé, le film est clairement conçu de manière à ce que le spectateur ne s’ennuie jamais. Au niveau spatialité, il y a deux parties distinctes : ça se passe d’abord à l’air libre, ensuite, dans les entrailles des montagnes, anciennes mines qui servent de repères pour les êtres monstrueux. Avec un scénario simple et efficace, Martin Weisz nous pond un bon film d’horreur, musclé sans être lourd.