Dr LambRéalisateurs : Danny Lee, Hin Sing 'Billy' Tang
Avec : Danny Lee, Simon Yam, Kent Cheng, Pik Yu Chung, Si Man Hui, Eric Kei, Emily Kwan, Hoi-Shan Lai, Siu-Ming Lau, Julie Lee, Parkman Wong, Siu Ling Wong, Usang Yeong Fang
Pays : Hong Kong
Année : 1992
Mon avis :
Mélange de polar et d’horreur à la sauce hong-kongaise, Dr Lamb est l’une des « célèbres » catégories 3 à la réputation sulfureuse.
Basé sur des faits réels, ce film retrace les méfaits d’un tueur en série qui exerce le métier de taximan et perd le contrôle de lui-même lors des jours de pluie. Le début nous présente la famille dans laquelle le meurtrier a grandi et nous voyons ce dernier alors qu’il n’est qu’un jeune garçon. Cela permet de montrer qu’il n’était déjà pas normal à cet âge-là (il épie les parents en train de faire l’amour, par exemple). Ensuite, nous suivons l’enquête de police pour le coincer et surtout, ce qui constituera la principale partie du métrage, les tentatives pour lui tirer du nez des aveux. Pendant tout un temps, il va rester imperturbable, essuyant les coups des policiers sans broncher. Mais à un moment, suite à une confrontation avec sa famille, il va craquer et commencer à raconter comment il s’y est pris pour tuer ses victimes. Celles-ci sont toutes des jeunes femmes.
L’ambiance est assez bonne. Le film est soigné visuellement. L’ennui, c’est que j’ai été obligé de le regarder en VO sous-titré anglais. Il y a beaucoup de dialogues, surtout dans les 40 premières minutes et sans sous-titres français, c’était pénible à suivre. Je me suis supris à m’embêter pendant une bonne partie du métrage. Il faut attendre que le coupable passe aux aveux (et ça prend du temps) pour avoir des scènes horrifiques, visualisées par flash-back. A partir de ce moment-là, on comprend pourquoi le film a été classé dans les cat. 3. Le tueur ramène le corps de ses victimes chez lui, les dénude, les démembre, les photographie, se filme … On a droit à un sein découpé entièrement à l’aide d’un scalpel, à un démembrement à la scie circulaire, à de la nécrophilie etc. Heureusement qu’il a ces scènes. On notera quelques erreurs fâcheuses (exemple : le tueur laisse tourner sa caméra dans un coin pour se filmer en train de s'acharner sur un cadavre, on visualise ce qui est filmé ainsi, mais on a des plans qui n'ont pas pu être pris comme ça en toute logique).
Pour ce qui est du niveau du jeu d’acteurs, c’est variable. Par exemple, tant que Simon Yam reste stoïque, il est convaincant, mais lorsqu’il s’excite sur le corps des victimes, il part dans le cabotinage. Certains flics sont bien interprétés, tandis que, par exemple, avec la policière, on est aussi dans le cabotinage.
Il faudra que je revoie le film avec des sous-titres français (si un jour ils arrivent…) pour me faire une opinion définitive, mais en tout cas, ce premier visionnage ne m’a pas plus emballé que ça. Il y a de bons éléments dans le film, mais l’ennui guette.