Film de David Fincher - 1999
Tiré du roman éponyme de Chuk Palahnuik , qui lui-même avait repris l’idée d’un roman de Philip K.Dick : « Substance mort «
Un employé d’un compagnie d’assurance souffrant d’insomnie cherche le réconfort dans les associations de grand malades, puis rencontre un personnage vivant au marge de la société avec lequel il va créer le « Fight Club « sorte de club de boxe clandestin, puis peu à peu organisation para militaire destiné à briser les liens de la société de consommation et l’aliénation qu’engendre celle-ci.
On peut prendre ce film comme une critique acerbe et juste de nos sociétés mercantiles où l’apparence et la richesse deviennent la réussite et constitue en soi la seule raison de vivre. L’Homme étant devenu un robot dont le seul but est la consommation à outrance. Tyler Durden propose de s’en échapper par le combat, véritable retour aux sources de l’humanité.
Néanmoins selon moi celui-ci est à prendre au second degré dans la mesure où il dénonce un système qui a lui-même engendré le livre et le film, et connaissant le père Palahnuik qui est tout sauf un utopiste, ce métrage se révèle comme une énorme blague ironique dont la double personnalité du héros en serait la preuve ultime, ainsi que le dénouement très happy end hollywoodien et la dernière image « subliminal « .
L’action, la réflexion, l’interprétation, le montage, tout concours à un très grand film, certainement dans son genre un des meilleurs de tous les temps sans contestation en ce qui me concerne, et puis le côté anarchisant n’est pas non plus pour me déplaire.
6/6
trailer : https://www.youtube.com/watch?v=HstQaobp4Jw