Suite au succès de Three : histoire's de l'au-delà
Les producteurs nous remettent une couche, et pas n'importe laquelle
Films à sketch co réalisé par 3 pays asiatique et par 3 des meilleurs réalisateurs de chaque pays respectif.
Ce qui a surpris tout "asiaticophile", c'est que l'extreme n'est pas venu là où on l'attendait...
Dumplings Nous trouvons d'abord à notre gauche
Fruit Chan (Chine) qui présente Dumplings (nouvelle cuisine) ici dans sa version courte. Chan, n'est pas du tout un habitué à l'horreur, nous assistons ici à un revirement total dans sa carrière.
Dumplings est l'oeuvre à la fois la plus malsaine et la plus sensible.
Soyons direct, ça parle de ravioli à base de faetus humain qui donnent beauté et longue vie à celle qui les "dévore".
On suis le parcour désespèré d'une femme en quête de beauté éternelle pour reconquerir son mari. Il faut noter que le court et le film, on une approche nettement différente.
CutAu centre le cultissime
Park Chan Wok qui réprésente la Corée.
Après le très noir et violent Sympathy for Mister Vengeance, je me suis demandé mais ce type à du génie. Tout le monde avait déjà ressenti ça avec Joint Security Area. Il nous pond ensuite Old Boy(que personne ne présente plus ) et bientôt Sympathy for Lady Vengeance qui clos sa tryptique sur la.... oui bon vous avez deviné.
Wok (on se marre pas) nous cuisine avec Cut durant presque une heure. Jusqu'où peut-on aller pour sauver... ou tuer ceux qu'on aime.
Comme d'habitude Wok ne fait pas dans la dentelle, il manie la caméra avec une maestria incroyable. Ce gars aime les plans séquences de fous.
Entre satire féroce sur le déséquilibre entre les classes sociales et l'étude vicérale sur le dilemme amour/haine.
The BoxFanfarre mon chou est à droite... Takashi Miike avec The Box qui reprénte le Japon
Pourquoi à droite et à la traine ?
Simple Miike est anti-conformiste radical, extremiste engagé, il s'en tape de ce que l'on pense de lui, donc il fera tout ce que les gens n'attendent pas de lui. Bouuuuum.
C'est l'un des réalisateur les plus prolifique au monde. Il a déjà fait plus de 60 films. Pour info, il a pas 80 balais, mais bien 45 ans.
On lui doit Audition et sa séance de torture culte gli...gli... gli séance que l'on retrouve dans Ichi the Killer, oeuvre trash, bestial et boufonne. Son chef-d'oeuvre pour ma part est Gozu. Croisement entre Lynch et le trash scato de Miike. Un délire de yakusa homosexuelle qui doit faire face à un chef impotent qui ne bande qu'avec une louche dans le cul, et à une naissance pour le moins peu ordinaire.
Quand je vous disais que l'extreme ne viendrait pas où on l'attendait !!!
Miike signe, une ghost story onirique d'une beauté troublante. Sa lenteur en devient presque un élément, un personnage. Renversant un Miike qui touche!
Voilà un petit panel, de 3 grands réalisateur Asiatique. Qui exploite bien 3 approches différentes, mais qui ne sont pas représentatitive du cinéma de chaque pays.